Notre série de portraits des icônes de la Belle Epoque continue. Après Léo Délibes, Toulouse Lautrec et Nellie Melba, les habitants de cire peuplant notre Théâtre du Merveilleux, rencontrez La Belle Otero.
La Belle Otero, icône de la Belle Epoque
Caroline Otero, la plus célèbre des courtisanes de la Belle Epoque eut un destin romanesque. Après une enfance en Galice marquée par la misère et la violence, elle arrive à Paris en 1889. Elle se produit aux Folies Bergère, au Moulin Rouge et autres cabarets et connait une ascension fulgurante. Danseuse, chanteuse et ayant un fort sens du spectacle, la Belle Otero fascine. Les journalistes disent qu’elle n’entre pas en scène mais en transe.
Maltraitée par les hommes dans sa jeunesse, adulte elle cherche désormais à les séduire. Et y arrive plutôt bien. Se crée autour d’elle un engouement international qu’on peut qualifier d’idolâtrie. Demi-mondaine, elle fait tourner bien des têtes, dont les plus riches de l’époque. Parmi ses prétendants, on compte rois, ministres, nobles, artistocrates et artistes.
Désirant laisser le souvenir d’une femme de spectacle encore jeune et désirable, elle prend sa retraite artistique en 1915. Elle se consacre alors aux jeux, passion qu’elle assume en déclarant : « Pour moi il n’y a que deux plaisirs dans la vie, le premier, gagner au jeu ; le second, perdre au jeu ». Elle y perdra toute sa fortune et s’éteindra le 10 avril 1965 à 96 ans, sans le sou.
Une star de music-hall aux Pavillons de Bercy
Retrouvez La Belle Otero au temps de sa prime jeunesse, parée de plume et de paillettes, prête à entrer sur scène. Comme de nombreuses autres personnalités de la Belle Epoque, sa statue de cire, provenant des anciennes collections du musée Grévin, est exposée dans l’une des salles du Musée.
Publié le : 08.07.22